Yoko Ono

La renommée de Yoko Ono permettait d’anticiper l’intérêt du grand public pour une exposition couvrant 50 ans de la carrière de cette artiste associée à l’art conceptuel et à la performance. L’exposition coïncidait également avec un moment charnière de l’institution muséale, qui changeait de nom pour passer de DHC/ART à Fondation Phi.

L’objectif de communication était donc triple : annoncer la présence d’une artiste majeure dans la ville, inviter un nouveau public à fréquenter la Fondation et communiquer un changement de nom aux fidèles visiteurs. En collaboration avec Phi, notre mandat a été de réaliser une campagne d’affichage et de tracer les grandes lignes des interventions graphiques de l’exposition. Nous avons également réalisé le site web et conçu le livre qui a accompagné l’exposition à travers le monde.

La signature de l’exposition enlace les mots Yoko et Ono, traduisant ainsi la dimension intime et participative de l’œuvre de l’artiste. Utilisée dans les campagnes d’affichage et les communications, elle est rapidement devenue iconique. Une version interactive accueillait l’usager à l’entrée du site web de l’événement.

L’approche typographique en noir et blanc et la sobriété des interventions graphiques font écho à la facture des œuvres de l’artiste. À plusieurs reprises dans sa pratique, Yoko Ono a détourné le support publicitaire pour en faire un espace d’expression artistique, notamment dans son œuvre « War is over ! ».

Pour annoncer le changement de nom de l’institution, une campagne de notoriété a été développée. Son titre – « Fondation Phi pour l’art contemporain » – évoquait le ton revendicateur de plusieurs des créations de l’artiste.